44 - La Chapelle Launay 13ème Rando des Vallées
La Chapelle - C/R de François l'année dernière :
Encore une fois je m'y colle ! Merci Serge.
Donc, ce matin, dès l'aube (6h30 !), départ pour l'aventure de ce dimanche, direction La Chapelle Launay.
La température est clémente, 12°, et aucune goutte à l'horizon ; tout va bien, la fenêtre météo prévue pour le matin à l'air d'être effectivement présente.
Arrivée sur zone à 7h35 (ah cette crainte de faire attendre Serge !) nous avons largement le temps d'aller nous inscrire (2,50 € pour les licenciés ! bravo) et de boire un café, puis d'aller tranquillement nous équiper... au moment où le ciel décide d'évacuer un trop plein de nuage sur nous. Réfugiés dans la voiture, décision est prise d'enfiler les vêtements de pluie.
Retour à la salle, à l'instant où arrivent Serge, Eric et Yoann. Décollage à 8h00 dans la pénombre pour le 45 bornes, distance maxi inscrite à l'ordre du jour.
Premiers kilomètres sans beaucoup de visibilité, mais début d'une rando comme on les aime : fléchage impeccable, ravitos correct, et surtout parcours vraiment très bien.
Tous les bois exploités à fond, des supers singles techniques à souhait, quelques belles descentes suivies de...belles montées, dont certaines rendues vraiment impossible par les conditions. Dire que le terrain était gras serait un bel euphémisme. Une belle patouille dont il était difficile de s'extraire par endroit. Bonjour les cuissots de buffle qu'il fallait !
Point super à souligner : nous avons roulé tous les cinq ensemble du début à la fin (Serge avouant qu'il pouvait souffler quand Gilles n'est pas là !).
Quelques faits marquants : dans un single génial, j'ai voulu vérifier que les arbres étaient solidement plantés ; et bien je confirme, ils le sont ! je confirme également que l'écorce des mêmes arbres, au contraire de ce que l'on pourrait croire n'est pas du tout, mais alors pas du tout tendre. Mon nez s'en souvient encore ! bref, voulant faire preuve de technique (Serge était juste derrière) je n'ai pas vu la souche sournoise qui a fait pivoter ma roue avant de 90° me projetant de ce fait tête la première sur ce P... d'arbre. Rien de bien grave, juste une érafflure sur mon nez aquilin, la visière du casque d'un coté et les lunettes de l'autre. Le temps de tout remettre en ordre et c'est reparti.
Quelques glissades plus tard, à peu près à mi-parcours, Eric qui trouvait depuis un moment sa pédale droite bizarre, finit par s'arrêter pour nous confirmer le problème. Effectivement, joignant le geste à la parole, il brandit fièrement la dite pédale dans sa main droite !... En fait un truc a dû lacher dans le mécanisme interne ayant pour conséquence de la rendre libre latéralement (vous me suivez ?). Il continuera sa rando comme ça ; chapeau l'artiste, car vu les conditions de terrain ; pas évident (il la perdra d'ailleurs à plusieurs reprises..).
A part ça on peut citer l'apocalypse (si, si) du deuxième ravitaillement. A peine arrivé en haut de cette colline où se situait le stand de victuailles, le ciel nous est tombé sur la tête ! ciel gris plomb, bourrasque de fou, pluis torrentielle ; l'enfer. Les pauvres mamies qui officiaient sous leur frêle abri, n'en menaient visiblement pas large ! Devant ces conditions irréelles, beaucoup, sur les conseils avisés des "mamies" couperont au plus court, délaissant ce magnifique parcours.
Mais pas le club des 5 de grandlieu VTT, qui bravant les éléments (après avoir quand même attendu qu'ils se calment, pas fous quand même !) continueront vaillament leur périple jusqu'au bout.
Ils étaient pourtant bien ces 15 derniers kilomètres : à peine une heure nous dira Serge optimiste ; tu parles Charles, c'était oublier ces fameux chemins portant cet écriteau anodin "bois privé". Ah les saligots ! bois d'enfer qu'ils auraient dû écrire : singles de ouf, avec devers, descentes et montées impossibles et surtout du gras à revendre : vraiment génial, mais chaud au possible avec une adhérence proche du néant ( à part des pneux en peau de poulpe, je ne vois pas ce qui aurait pu nous faire rester dans le ...droit chemin).
A la sortie du dernier de ces "bois privés", Caro nous dira "nouveaux chemmins ou pas, moi je finis par la route !" un peu carbonisée sur la fin la féminine de l'étape, mais au vu du terrain les 45 km en valaient... beaucoup plus.
On a quand même fini par arriver, crotés, exténués mais heureux de cette nouvelle super matinée où, et c'était le but recherché, on s'est tous bien éclatés (dans tous les sens du terme).
Mention spéciale à Yoann qui arrivait à enquiller certains chemins hard comme si de rien n'était !
Bref : du bonheur avant, j'espère, de se retrouver à Guénouvry la semaine prochaine.
Salut à tous.
Titi.