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Le compte-rendu de Sylvain :
Ca y est c’est fini !
On l’a fait, le mot du WE : c’est la tête qui emmène les jambes ! Un beau WE, ou tous les ingrédients étaient présents, tous les aspects possibles du temps du pays de Cornouaille
(Tu vois Serge),
du beau, du très beau, du pas beau du très pas beau !
Quel périple, le matin d’une rencontre telle que celle des Rochs, quand on en a rêvé depuis deux ans, quand on s’est préparé physiquement (presque) et mentalement (tous)… Quand on va affronter un cap, un sommet, une référence dans son sport, quand on va tenter de se dépasser et de dépasser ses limites, et des distances qui nous paraissaient inatteignables et impensables il y a encore quelque temps, bref on dort peu, on est prêt de bonne heure, et quand en plus Sergio est dans le camion alors là on est certain d’arriver avant les autres !!!
Bon comme on est parti de bonne heure, et qu’y avait personne sur la route on est arrivé de bonne heure ! Avant tout le monde, comme d’habitude… Il a fait beau jusqu’au panneau Finistère, un peu comme dans un film où on en apprend un peu plus sur la vie des gens du nôôôrd, la pluie a fait son apparition et nous avons pu faire de nouvelles expériences sympathiques comme manger dans un Philbus, prendre un café dans un Philbus, ou encorese promener dans les stands en attendant qu’ils ouvrent sous la pluie !!!
Bon, passons ! La pluie ça n’a jamais empêché les fondus d’y aller, même, et surtout ceux qui avaient dit qu’ils n’iraient pas et qui se réservaient pour le lendemain : devinez qui : Sergio Gilles et Maïqueul !!! Ah oui parlons-en de mônsieur Maïqueul, celui qu’est plus malin que les autres et qui croit qu’il va pouvoir arrêter un disque de frein sur une roue de vtt qui tourne à fond avec son doigt !Et ben devinez quoi, son doigt où il aurait mieux fait de se le mettre, au chaud dans son nez ou ailleurs, en tout cas, la roue elle ne s’est pas arrêtée, le disque il a continué de tourner et le petit Didi à son Maïqueul, il a été saucissonné, et hop un petit voyage gratos à Carhaix, non pas pour voir des vieilles charrues, mais des jeunes infirmières qui lui ont fait 3 points de sutures, faut toujours qu’il se fasse remarquer çui là !
Pendant ce temps, ceux qui étaient venus en voiture : amoureux ou gagnants de la Philibertine, avaient ouvert ce qui allait être notre refuge pour la nuit, un truc super perdu au milieu de nulle part. Quinze couchages, 4 salles de bains autant de toilettes, des tables, pour l’apéro, d’autres pour le petit déj, une vue à couper le souffle sur une écluse, et donc un doux bruit de chasse d’eau qui nous bercera toute la nuit !Dans ce gîte, tout est bien, un peu éloigné de tout, mais confortable, on aurait pu tous se faire égorger ou bien assassiner à coups de hache, que personne ne nous aurait entendu, on a même essayer de rejouer « La colline a des yeux » ou « Le projet Blairwitch »…
Le fest noz : comment dire, un peu déçu, on avait le souvenir d’un moment convivial, simple mais copieux, cette année ça ressemblait plus à un hall de gare le jour d’un départ en vacances, le repas était toujours simple, mais les doses auraient plus convenu à un club de tricotin plutôt qu’à une bande de furieux qui vont se coller le derrière sur une selle pendant 11h30 !!!
Enfin le dimanche arrive, 6h tout le monde debout, on aurait du se lever plus tôt, comme ça on n’aurait pas été dans les bouchons en camion, puis les bouchons avant le single, puis le bouchon avant la boue puis le bouchon avant le ravito, ok Sergio t’avais raison, on aurait du !
Beau temps, le dimanche, on a eu chaud, les circuits magnifiques, difficiles comme on les aime, physiques, éprouvants mais on est content quand on termine. Merci pour l’implication des orga et des bénévoles...
Bon on a perdu du temps, on a vu notre pourcentage de cons, remarque que 5% ça fait pas beaucoup mais sur 6000 ça fait quand même plus de 300 cons, mais si on les a vu, ce sont ceux qui doublent comme des cons, en descente et en montée, ce sont ceux qui gueulent, ce sont ceux qui jettent leurs gobelets par terre ; Les cons ils osent tout, c’est même principalement à ça qu’on les reconnaît.
A 13h on passait enfin la barre des 50km et le pauvre Olive avait préféré ne pas accentuer son mal au mollet, quand ça veut pas ça veut pas ! La bande du 70 devait être proche de l’arrivée, sachant qu’une partie était dopée à l’Aloé Vera c’est plus facile !
Et moi je commençais à en ch..r dur ! Avec ma grande bouche, je peux dire que j’ai eu du mal, et que sur la bande du 100 je suis arrivé bon dernier. Merci à Sergio de m’avoir attendu sur la fin quand je comptais mes tours de pédales pour m’occuper l’esprit et ne pas descendre ! Bravo aux Navenau le père, qui sans rien dire occupe sa retraite à monter les cols dans les Pyrénées, et nous a mis la pige ! Bravo au fiston, qui sans entraînement a fini les doigts dans le nez, bravo à Gilles qui après ses 100 bornes est remonté au parking, pour rien vu qu’Olive nous l’avait gentiment redescendu, bravo à Olive parce que c’est encore plus dur quand on est obligé de jeter l’éponge…Bravo aux 2 Courvaux, père et fils (Alo et Véra), à Caro Titi, Maïqueul qui a tenu avec son doigt réparé, bravo à notre gagnant de la philibertine :le champion du marathon et son épouse.
Bon ben ça y est, le grand moment est derrière nous, on a partagé un moment de vie, on s’est dépensé, on a pris notre pied, on s’est amusé, on a bouchonné (même sur l’autoroute). C’était bien, je suis content de faire partie de Grand lieu Vtt…
(Vous avez vu j’ai pas parlé de la maladie du cycliste, si vous souhaitez plus de renseignements demandez à Eric)…